logo Brief.eco

Votre participation à la construction de Brief.eco


Brief.eco a lancé une promesse pour son lancement : se construire avec vous. Comme nous l’avions fait avec Brief.me, c’est le sens de notre campagne de financement participatif qui vous permet non seulement de vous préabonner, mais de nous aider à améliorer notre projet en réagissant à plusieurs numéros de test.

Le projet de Brief.eco est d’expliquer l’économie (ses théories, ses concepts, ses rouages) en s’appuyant sur l’actualité. Le premier numéro de test a été envoyé le 28 mars, le deuxième le 4 avril. Nous vous avons invités à réagir directement, en nous envoyant des messages ou en répondant à un questionnaire par numéro. Merci à celles et ceux qui nous aident ainsi à orienter nos choix.

Nous vous avons posé plusieurs questions sur vos préférences et vos souhaits. Voici certains points que vous avez soulevés, suivis de nos réponses.


« J’ai préféré l’explication théorique qu’il y avait eu dans le premier numéro sur les avantages comparatifs de Ricardo. »

« On apprend moins sur la théorie économique. »

« J’aime beaucoup l’idée de décrypter une “marque” grand public qui est dans l’actu (comme Spotify). »


Nous essaierons de varier le plus possible les sujets pour notre rubrique principale (« On fait le point ») : politique économique, travail ou management, stratégie des entreprises, consommation, etc. Dans notre premier numéro de test, nous nous sommes penchés sur les droits de douane, dans le deuxième sur la stratégie de Spotify et le modèle du streaming. Notre projet est de faire la jonction entre des événements d’actualité et des théories, des concepts ou des explications économiques. Dans notre premier numéro, il s’agissait plutôt de la théorie économique sur le libre-échange et le protectionnisme et dans le deuxième de concepts (effet de réseau, marché biface, etc.). Les deux alterneront en fonction des sujets.


« Une information en plus et ce serait top. »

« Les sujets sont détaillés juste ce qu’il faut mais le contenu global est trop long pour moi, j’ai eu du mal à démarrer la lecture car il me fallait bloquer du temps. Peut-être me faudrait-il moins de sujets avec une fréquence plus élevée. »


Difficile de trouver un équilibre qui convienne à tous pour la longueur. Cependant, à la question « Que pensez-vous de la longueur de Brief.eco ? », vous êtes 80 % à répondre « C’est juste ce qu’il me faut ». Vous êtes 13 % à trouver notre deuxième numéro de test trop court et 7 % trop long. Si Brief.eco vous semble trop long, pourquoi ne pas le lire en plusieurs fois ? S’agissant de la fréquence, nous publions déjà avec Brief.me un e-mail quotidien sur l’actualité. Notre but est de lutter contre la surcharge d’information. Nous pensons que pour un citoyen qui veut mieux comprendre l’actualité économique, une périodicité hebdomadaire est suffisante.


« J’ai bien aimé l’introduction d’un dessin humoristique. »


À la question « Que pensez-vous de la présence d’un dessin dans chaque édition de Brief.eco ? », vous êtes 59 % à trouver que « c’est une super idée » et 30 % à répondre « pourquoi pas ». Nous pensons que ce dessin permet de contrebalancer le sérieux de certaines explications et de donner un peu plus de rythme au contenu. Nous vous rejoignons donc et retenons sa présence.


« Le “À vous de jouer” trop facile. »


Dans cette rubrique plus légère et ludique à la fin de Brief.eco, nous vous demandions si Peugeot avait produit en premier des lames de scie, des moulins à poivre et des voitures. Bravo à celles et ceux qui connaissaient la bonne réponse (les lames de scie). Dans notre entourage, peu l’ont trouvé « trop facile ».


« Un peu moins de pédagogie dans ce numéro que dans le premier. »


C’est bien noté ! Nous veillerons à rester pédagogiques. C’est notre objectif principal. Continuez à nous dire si vous jugez que nous ne le sommes pas suffisamment.


« Ce numéro accuse le biais de la plupart des médias mainstream actuels : dépolitiser une économie qui est nécessairement politique, en faisant passer un certain discours pour un discours neutre et objectif alors qu’il ne l’est pas. Le choix des sujets, ce qui est dit et ce qui est omis, vous font directement intégrer le rang des médias économiques néolibéraux qui ne prennent même pas la peine d’étayer leur doctrine, la faisant passer pour la seule concevable. »


Notre objectif est d’aborder l’économie sans parti pris. Nous ne mettons pas en avant une approche keynésienne, marxiste ou libérale, mais nous veillons à confronter les différents courants de la science économique et à les confronter aux faits et aux études. Notre objet est l’économie telle qu’elle existe et telle que nous la pratiquons comme salariés, consommateurs, professionnels, épargnants, etc. C’est cela qui nous intéresse. Si l’on considère que le système économique est par nature néolibéral, on peut également estimer que toute approche qui ne le condamne pas l’est de la même manière. Cependant, notre approche n’est pas de porter des jugements, mais de décrire la réalité. Comme nous le faisons déjà dans Brief.me, elle n’est pas de donner notre avis, mais de vous donner les outils pour vous forger votre opinion.


« J’apprécie particulièrement l’aptitude démontrée lors de ce deuxième numéro test de faire appel à des théories/concepts économiques (effet de réseau par exemple) en restant ancré dans l’actualité traitée et sans verser dans le cours d’économie tel qu’on a pu en faire l’expérience au lycée. »


Merci pour cet avis qui décrit en peu de mot l’équilibre que nous recherchons.


[Ce qui est mieux pour vous avec le deuxième numéro de test]

« Plus synthétique. Avec le risque (déjà constaté sur le premier numéro) de ne pas creuser les sujets en profondeur. Exemple : SNCF : quid de la réalité sociale de l’entreprise, la manipulation qui est faite pour que le déficit de la SNCF ne soit pas compté dans le déficit de la France pour respecter les 3 %, etc. »


C’est toute la difficulté de notre rubrique « Ça compte » qui vise à exposer, expliquer, analyser les informations principales des derniers jours. Il nous faudra peut-être revoir la formule actuelle. Le traitement en profondeur que vous suggérez se prête mieux à notre rubrique « On fait le point » qui s’attachera chaque semaine en profondeur à un sujet.


« On pourrait avoir un concept économique ou un mot important dans l’économie expliqué chaque semaine un peu comme le “Ça veut dire quoi” dans Brief.me Week-end. »

« Il serait intéressant, en plus d’avoir un résumé de l’actualité, de disposer également d’une section de vulgarisation d’un concept économique, permettant, au fil des semaines, de se faire un bagage de base en la matière. »

« J’aurais aimé voir des termes économiques définis et illustrés (le plus possible en lien avec l’actualité) afin d’entretenir ou de découvrir de nouvelles notions d’économie qui pourraient se révéler utiles au quotidien pour mieux comprendre l’actualité. »


Deux réponses à cela. Tout d’abord, nous travaillons à un glossaire des termes économiques les plus présents dans l’actualité, mais qu’on ne connaît pas toujours avec précision. Vous avez un doute sur le calcul du PIB ou la différence entre chiffre d’affaires et résultat d’exploitation ? Vous pourrez vous y référer à tout moment. Lorsque ce glossaire sera prêt, nous y renverrons depuis nos éditions de Brief.eco, il sera accessible sur le site. Ensuite, vous êtes plusieurs à réclamer une rubrique revenant chaque semaine sur un terme dans l’actualité. Nous y réfléchissons, mais la difficulté est de ne pas rallonger l’ensemble. Cela supposerait donc de renoncer à une rubrique présente actuellement.


Un prochain numéro de test est prévu mercredi 25 avril. Comme nous l’avons fait avec le deuxième numéro, nous continuerons à vous soumettre des nouveautés pour recueillir vos réactions.

Merci une nouvelle fois pour votre aide. Et merci de nous aider à faire connaître notre projet qui vise à démocratiser la connaissance de l’économie.

Laurent Mauriac, rédacteur en chef de Brief.eco
Article publié le 20 avril 2018